Vendredi 9 mai 2008 à 11:34

Je suis agnostique, je suis trop grande, je suis "mi-célibataire", je suis un coeur d'artichaut, je suis une menteuse, je suis jeune, je suis ambitieuse, je ne suis pas indispensable, je suis insomniaque, je suis exigeante, je suis tolérante, je suis altruiste, je suis naïve, je ne suis pas jolie, je suis généreuse, je suis méprisante, je suis cynique, je suis lucide, je suis gentille, je suis conne, je ne suis pas drôle, je suis dure, je suis trop cambrée, je suis superficielle, je suis flemmarde, je suis impatiente, je suis passionnée par la littérature, je suis une fille sans intérêt, je suis quelqu'un mais pas mal de gens s'en foutent.

Et toi N., va te faire foutre, mes soucis ne sont pas les tiens non plus, moi qui croyais à une certaine simplicité et une certaine franchise, je suis tombée dans le panneau, ça c'est fait, mais c'est bon, j'ai compris, je vais agir en conséquence et ce coup-ci c'est moi qui vais rigoler, tant pis si c'est con, tant pis si c'est inutile, ça aura le mérite de me détendre. Tu te sers de moi, je me sers de toi, nous sommes quittes, joli coeur.

Jeudi 8 mai 2008 à 17:53

Ai finalement retrouvé des Wayfarer. Vous vouliez voir ma bouille ? La voilà, me la pétant avec ces chouettes chouettes lunettes.

P.S : je ne réduis pas la photo parce que bon, je suis tellement belle, ça mérite d'être saluée ! Non c'est juste que j'ai pas le temps, que la souris tactile c'est fun aussi mais ça va deux secondes, hein. Et puis surtout ne croyez pas que je me prends au sérieux, ça me ferait mal au dèrch, si je ne souris pas, c'est juste que je me trouve une tête de gogole, ou, au choix, de sal*pe. D'ailleurs c'est L. qui l'a dit suite à ce super échange :
- Tain j'ai encore un sourire de sal*pe !
- Ouais mais en fait je crois que c'est ton sourire tout court.

Bref, voilà ma tête, j'ai cessé de ne pas avoir de visage pour vous, youpi.

C'est fou, plus je me fais chier, moins mes articles sont bien. Vous décrouvrez l'autre M., vachement moins littéraire.

Jeudi 8 mai 2008 à 9:42

Ah ah. J'ai enfin eu ma paire de Ray-Ban, pas des grosses bling-bling, non, non, des relativement sages. Cl. ne devrait d'ailleurs pas tarder à avoir ses Wayfarer : "Vois-tu, dans la vie, tout est une question de style."
" - Je suis inventif, dit Price. Je suis créatif, je suis jeune, sans scrupules, extrêmement motivé et extrêmement performant. Autrement dit, je suis foncièrement indispensable à la société. Je suis ce qu'on appelle un atout." (American Psycho, Bret Easton Ellis)
La superficialité est parfois délicieuse, surtout lorsque l'on a des soucis bien plus importants que "est-ce que mes ballerines ne jurent pas avec mon débardeur ?" Acheter une paire de Ray-Ban, acheter des produits de beauté, penser à une virée shopping pour demain, penser à se faire faire une manucure. Pas envie de réfléchir beaucoup plus loin que ça, emploi du temps bien trop flou, et puis après il faudrait penser à "qu'est-ce que je peux faire pour Frk ?", mon frangin, 21 ans, dépressif récemment diagnostiqué. La réponse étant : Rien, autant aller balader mon impuissance plus loin, et ne pas me plaindre, parce que moi, vraiment, j'ai de la chance, il ne s'est passé que des évènements tristes et déprimants autour de moi, mais aucun ne m'impliquant directement, le seul souci que j'avais a été résolu sans anicroche, et il s'en est fallu de peu que je devienne presque croyante.
Ce soir avec P., pas eu de nouvelles de N. depuis lundi, pas si dérangeant que ça dans le fond, juste un peu frustrant, mais il est tricard, je sais qu'il le fait exprès pour me rendre dingue de lui, il y a un an et demi c'était déjà sa méthode, mais, désolée chéri, je n'ai plus 17 ans, j'en ai 19, et maintenant, c'est une autre paire de manches pour me séduire totalement, mon chou.
Et, au cas où personne ne l'aurait remarqué, ne plus être avec D. me fait un bien fou, j'en retrouve presque un sens de l'humour potable, et une légèreté relativement surprenante.
Sur ce, je vous salue bien bas, et je vous dis à très bientôt.

Mercredi 7 mai 2008 à 10:21

La confrontation avec D. a eu lieu, et s'est presque bien passée. Oh bien évidemment il m'a demandé si il y avait quelqu'un d'autre, je lui ai dit oui, il y a N., et il m'a dit que si il le croisait il lui pétait la gueule, ce à quoi j'ai rétorqué hop hop hop, vas-y mollo, tu craques, là, parce que N. n'a rien à voir avec ma décision, c'est juste que lui et moi on s'entend bien, ne nous avançons pas trop. Il a répondu par un haussement d'épaules, ce qui dans son langage signifie "Si tu le dis...", et heureusement, Cl. a ramené sa fraise et, pour une fois, je l'ai intérieurement béni de squatter autant. En partant, je lui ai dit de m'appeler si il voulait, il m'a promis qu'il le ferait, mais bon, ses promesses, je sais ce qu'elles valent, et je me suis retournée, pas méchante pour un sou, non, juste goguenarde et j'ai lâché : "Oh à mon avis ton appel je l'attendrai longtemps mais c'est pas grave", il a ri un peu et refermé la porte sur cet appart' où je ne remettrai probablement jamais les pieds.

Lundi 5 mai 2008 à 10:29

Je reprends le travail aujourd'hui après cette semaine de vacances, qui, bizarrement, m'a fait perdre quelques kilos. N. est absent pour quelques jours. Je dois en fait retourner chez D., puisque j'ai oublié (comme une conne, soit dit en passant) mon appareil photo là-bas. Voyez-vous, c'est ce qu'on appelle le talent. De toute façon je ne suis pas une nana douée pour les ruptures, moi je suis une lâche, une fille qui esquive, se faufile et s'en tire sans une égratignure, et oui, c'est trop la classe, ça faisait un an et demi qu'on était ensemble et moi je me pointe pour tout reprendre comme une voleuse, profitant du fait d'avoir sa clé, et en prime je me paye le luxe d'en oublier là-bas. Je suis vraiment une fille formidable, voire même merveilleuse.
En vérité, je vous le dis mes chers lecteurs, encore une superbe journée qui s'annonce !

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