Dimanche 30 août 2009 à 15:44

Après deux verres dans un pub où j'ai mes habitudes, nous sommes parties acheter une bouteille de bière à boire dans un parc. En chemin nous croisons N', l'enfant terrible, et il ne me voit même pas. Je continue quelques pas, me retourne quand même, puisqu'il n'a jamais été n'importe qui. Il se retourne aussi, me reconnaît, me sourit, me fais signe d'approcher, tire sur sa cigarette et lâche : "Désolé de pas t'avoir vu, je suis totalement fait." et je ris aux éclats, tellement c'est bon d'entendre sa voix, de sentir son regard, de voir son sourire. Il nous dit de le suivre, qu'il a des bières et du rhum, et sans hésiter je lui emboîte le pas.
Plus tard, seuls, nous discutons de tout ce qui s'est passé dans l'année écoulée sans se voir, sans se parler, et il me dit en posant la main sur ma joue : "Reste fidèle à toi-même, garde la tête haute, c'est comme ça que tu me plaîts." Il débouche la bouteille de vin et me ressers un verre, me dit que je n'ai jamais été n'importe qui, me dit que je suis belle. En parlant il me voit triste, m'ouvre ses bras et chuchote juste : "Repose-toi là.", et je me blottis contre lui.
Peu avant que je parte, il se lève, monte sans rien dire, redescends en me tendant une chemise à lui pour que je n'ai pas froid en rentrant chez moi, me demande de l'appeler bientôt. Il me serre dans ses bras sur le pas de la porte, et me regarde rejoindre la rue.

Vendredi 28 août 2009 à 10:59

Je ne dirai pas à Manuel que je suis amoureuse de lui, je ne dirai pas "J'ai besoin de toi", je ne dirai pas que je suis faible, je ne dirai pas que j'en ai assez des marques sur mes poignets, je ne dirai pas d'arrêter  de me prendre pour une conne, je ne dirai pas "Je suis malheureuse", je ne dirai pas que je sens ma vie balbutier.
Je continuerai à marcher la tête haute et le sourire aux lèvres.
Parce que parfois, ou plutôt souvent, il n'y a que l'orgueil qui me tient debout. Commencer à parler, c'est hâter sa fin, et il faut garder ce que l'on est A l'Abri, sinon on est la merci de ceux qui pourraient faire vraiment très mal. Et dans cette catégorie là, je range malheureusement beaucoup de monde.

Mercredi 26 août 2009 à 12:50

Le meilleur ami est venu et déjà reparti.
M' fait à nouveau parti de ma vie, même s'il n'était pas loin, même si j'ai fait mon maximum.
Je suis retournée dans le cimetière, nous avons à nouveau bu de la vodka et fait des cache-cache, comme quand on était plus jeunes, mais c'était pareil. C'est toujours pareil avec eux, jamais de déception.
Au fond de mon cerveau embrumé trottait le nom de Manuel.
J'ai pleuré sur le quai de la gare. A l'arrivé, au départ.
Celui qui lui a vendu son billet de retour avait un joli prénom badgé à son polo, et de magnifiques yeux bleus clairs, mais je le déteste un peu.
Manuel m'envoie promener, ça fait mal, on va faire comme si. Comme toujours.
The show must go on.

Samedi 22 août 2009 à 11:16

There's a lady who's sure all that glitters is gold
And she's buying a stairway to heaven
When she gets there she knows if the stores are all closed
With a word she can get what she came for
Ooh, ooh, she's buying a stairway to heaven

There's a sign on the wall but she wants to be sure
'Cause you know sometimes words have two meanings
In a tree by the brook there's a songbird who sings
Sometimes all of our thoughts are misgiven
Ooh it makes me wonder
Ooh it makes me wonder

There's a feeling I get when I look to the west
And my spirit is crying for leaving
In my thoughts I have seen rings of smoke through the trees
And the voices of those who stand looking
And it makes me wonder
Really makes me wonder

And it's whispered that soon if we all call the tune
Then the piper will lead us to reason
And a new day will dawn for those who stand long
And the forest will echo with laughter

If there's a bustle in your hedgerow, don't be alarmed now
It's just a spring clean  for the May Queen
Yes, there are two paths you can go by, but in the long run
There's still time to change the road you're on
Ooh it makes me wonder
Ooh, ooh it makes me wonder

You're head is humming and it won't go, in case you don't know
The piper's calling you to join him
Dear lady, can't you hear the wind blow, and did you know
Your stairway lies on the whispering wind

And as we wind on down the road
Our shadows taller than our soul
There walks a lady we all know
Who shines white light and wants to show
How everything still turns to gold
And if you listen very hard
The tune will come to you at last
When all is one and one is all, yeah
To be a rock and not to roll

And she's buying her stairway to heaven


Vendredi 21 août 2009 à 13:33

Tu vois les heures et les jours tournent, et arrachée à 4h du matin je fais une liste de ce que je serais en mieux, et qui n'a ni queue ni tête.
Les lumières sur le lac étaient des sentinelles et l'étoile du Berger un oeil qui nous observait, une chouette ululait quelque part et nous n'avons fait que rire, des crises telles que je n'arrivais plus à reprendre mon souffle et que je pleurais ; j'ai même cru que j'allais m'étouffer et mourir là. Carrément dans le dur. Nous avons vu plein de poissons se mettre tous à sauter en même temps.
Je suis bel et bien revenue de Bretagne, et ça me fait pas mal disjoncter, Paname.

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