Le clair de lune par la fenêtre. Les grenouilles se sont tues, je crois que c'est bien comme ça.
On entend pas un bruit, à part ta respiration lourde et régulière.
Ça t'en touche une sans faire bouger l'autre. C'est peut-être mieux comme ça aussi.
J'ai rêvé plusieurs fois que je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, c'était très désagréable.
Je pourrais allumer la télé, te réveiller ou fumer une clope, ces cigarettes solitaires des insomnies, mais je ne fais rien. Rien du tout.
J'attends. J'attends que ça passe, mais ça ne passe pas.
Je crois qu'il nous faudrait un miracle. Ou une tragédie. Quelque chose d'extrême, comme toujours, mais maintenant ça me fatigue trop. Je suis lassée des explosions, ça ne m'intéresse plus, assez d'être sur le fil du rasoir, sans certitudes.
Une énième insomnie, une énième lune qui éclaire trop le lit, des sanglots encore au coin des paupières et puis l'habitude qui revient aussi vite que le naturel.
C'est chiant.
Mardi 18 mars 2014 à 2:52
Mardi 25 février 2014 à 12:02
Je me suis longtemps demandé pourquoi c'était comme ça, pourquoi cette guerre perpétuelle, pourquoi les bons souvenirs ne remontent pas malgré le temps, comme si je les avais lestés ou comme s'ils n'avaient jamais existé.
Je ne me rappelle que des cris et des humiliations, des larmes, de la solitude comme une boule au ventre, de mes mains tendues vers rien. Du mépris dans tes yeux, souvent, de la pitié parfois, jamais de compassion, ni d'indulgence. Il fallait être plus dure, il fallait être plus violente, il fallait être plus mauvaise ou plus méchante.
Je me rappelle de mes chagrins que tu ne consolais pas : "On ne pleure pas pour ça."
Depuis que je suis loin, je suis mieux, ça me troue le coeur de le dire mais c'est la vérité, une vérité qui ne serait pas bonne à te dire.
J'ai l'impression d'avoir traversé un long désert glacé et rocailleux, que mes actes n'étaient que dépit.
Depuis que j'ai rencontré ses yeux bleus, je me suis apaisée. Ca n'a pas été facile, ça n'a pas été rapide, ça n'a pas été sans douleur.
Pourtant, quand je te vois, tu as ce regard larmoyant parfois, tu me réclames, tu me tripotes, mais tu ne peux pas t'empêcher de me chercher, à trop vouloir que je sois plus douce, plus démonstrative, à trop vouloir que je te dise que tu as bien fait ton job.
Tu n'as pas besoin de mon approbation. Les choses sont ce qu'elles sont, nous ne sommes que ce que nous sommes et rien d'autre, ni plus, ni moins.
La dernière fois que je t'ai vu, je n'ai pas répondu à tes provocations. Je me suis tue, j'ai fait celle qui n'entendait pas, j'ai ignoré.
Et j'ai compris, cette affreuse compétition que tu instaures entre toi et moi, alors que nos personnalités, nos vies, ne se sont jamais ressemblées, comme si tu étais vexée que je sois ce que je suis.
Tu renchéris lorsque je dis que c'est assez, tu compares tout.
Et lorsque ma vie, lorsque ce que je suis t'échappais, au lieu de chercher à me comprendre, au lieu de m'accompagner, tu contrais.
Lorsque j'essayais de parler de moi, tu parlais de toi. De tes opinions, de tes principes, de tes choix. Jamais des miens.
Et même maintenant, les piques continuent. "De toute façon, tu es trop grande.", "Ma robe me va mieux que la tienne", "Ah quelqu'un est mort ? Et bien chez nous aussi, ça m'a fait tellement tellement de peine, je le connaissais depuis plus longtemps que toi tu ne connaissais la personne qui est morte.", "Tu devrais faire attention tu as pris du poids il faut te méfier, regarde, moi j'ai maigri."... et lorsque je te dis que mon homme m'aime comme je suis, que je lui plais comme je suis, qu'il me trouve même plus belle qu'avant, tu me regardes avec des yeux ronds, comme si tu ne comprenais pas que ce que je suis lui plaise.
Comme tu lui dis toujours : "Elle a tellement de chance d'être avec toi, tu dois vraiment faire preuve d'énormément de patience pour la supporter."
Je ne suis pas si mauvaise, tu sais. Aujourd'hui je sais qu'on peut m'aimer, et que je ne suis pas un problème. Je sais qu'on peut m'aimer, m'aimer vraiment, entièrement, même avec mes sales côtés, que mes défauts ne sont pas insupportables, et mes qualités pas si pauvres. Je sais même qu'il n'est pas si difficile de m'aimer.
Tu ne fais pas exprès d'être comme ça, Maman, mais c'est terrible quand même.
C'est terrible que tu aies pu traiter ta fille de putain, terrible que tu aies réussi à me dire que tu me méprisais, terrible qu'aujourd'hui soit comme il y a 10 ans.
Mais c'est comme ça. Un jour peut-être, toi aussi tu auras envie d'enterrer la hache de guerre, toi aussi tu auras envie de me laisser tranquille comme je te laisse tranquille, peut-être qu'enfin tu te diras que je suis différente de toi, et que ce n'est ni bien, ni mal.
Je ne me rappelle que des cris et des humiliations, des larmes, de la solitude comme une boule au ventre, de mes mains tendues vers rien. Du mépris dans tes yeux, souvent, de la pitié parfois, jamais de compassion, ni d'indulgence. Il fallait être plus dure, il fallait être plus violente, il fallait être plus mauvaise ou plus méchante.
Je me rappelle de mes chagrins que tu ne consolais pas : "On ne pleure pas pour ça."
Depuis que je suis loin, je suis mieux, ça me troue le coeur de le dire mais c'est la vérité, une vérité qui ne serait pas bonne à te dire.
J'ai l'impression d'avoir traversé un long désert glacé et rocailleux, que mes actes n'étaient que dépit.
Depuis que j'ai rencontré ses yeux bleus, je me suis apaisée. Ca n'a pas été facile, ça n'a pas été rapide, ça n'a pas été sans douleur.
Pourtant, quand je te vois, tu as ce regard larmoyant parfois, tu me réclames, tu me tripotes, mais tu ne peux pas t'empêcher de me chercher, à trop vouloir que je sois plus douce, plus démonstrative, à trop vouloir que je te dise que tu as bien fait ton job.
Tu n'as pas besoin de mon approbation. Les choses sont ce qu'elles sont, nous ne sommes que ce que nous sommes et rien d'autre, ni plus, ni moins.
La dernière fois que je t'ai vu, je n'ai pas répondu à tes provocations. Je me suis tue, j'ai fait celle qui n'entendait pas, j'ai ignoré.
Et j'ai compris, cette affreuse compétition que tu instaures entre toi et moi, alors que nos personnalités, nos vies, ne se sont jamais ressemblées, comme si tu étais vexée que je sois ce que je suis.
Tu renchéris lorsque je dis que c'est assez, tu compares tout.
Et lorsque ma vie, lorsque ce que je suis t'échappais, au lieu de chercher à me comprendre, au lieu de m'accompagner, tu contrais.
Lorsque j'essayais de parler de moi, tu parlais de toi. De tes opinions, de tes principes, de tes choix. Jamais des miens.
Et même maintenant, les piques continuent. "De toute façon, tu es trop grande.", "Ma robe me va mieux que la tienne", "Ah quelqu'un est mort ? Et bien chez nous aussi, ça m'a fait tellement tellement de peine, je le connaissais depuis plus longtemps que toi tu ne connaissais la personne qui est morte.", "Tu devrais faire attention tu as pris du poids il faut te méfier, regarde, moi j'ai maigri."... et lorsque je te dis que mon homme m'aime comme je suis, que je lui plais comme je suis, qu'il me trouve même plus belle qu'avant, tu me regardes avec des yeux ronds, comme si tu ne comprenais pas que ce que je suis lui plaise.
Comme tu lui dis toujours : "Elle a tellement de chance d'être avec toi, tu dois vraiment faire preuve d'énormément de patience pour la supporter."
Je ne suis pas si mauvaise, tu sais. Aujourd'hui je sais qu'on peut m'aimer, et que je ne suis pas un problème. Je sais qu'on peut m'aimer, m'aimer vraiment, entièrement, même avec mes sales côtés, que mes défauts ne sont pas insupportables, et mes qualités pas si pauvres. Je sais même qu'il n'est pas si difficile de m'aimer.
Tu ne fais pas exprès d'être comme ça, Maman, mais c'est terrible quand même.
C'est terrible que tu aies pu traiter ta fille de putain, terrible que tu aies réussi à me dire que tu me méprisais, terrible qu'aujourd'hui soit comme il y a 10 ans.
Mais c'est comme ça. Un jour peut-être, toi aussi tu auras envie d'enterrer la hache de guerre, toi aussi tu auras envie de me laisser tranquille comme je te laisse tranquille, peut-être qu'enfin tu te diras que je suis différente de toi, et que ce n'est ni bien, ni mal.
Lundi 16 décembre 2013 à 13:11
Il y en a eu, de la route et des déroutes.
Des trous dans les semelles, des lettres oubliées dans les TGV, des collants déchirés aux chaises des bars, des griffures aux jambes, des plis au coin de tes yeux lorsque tu souris, des coups dans mon ventre, des nuits de pleurs, des nuits de danse, des promesses et des trahisons.
J'ai mal parfois, quand je te regarde et que je vois tes yeux vitreux, trop brillants, ton visage rouge, quand la bouteille de whisky dans le placard diminue sans que je ne le vois, tu es tellement jeune, tu t'abîmes. Tu t'abîmes et j'ai beau essayer de te retenir, de te tendre la main, rien ne te retient.
L'impuissance.
L'impuissance c'est un malheur terrible, aussi terrible que l'indifférence, l'impuissance c'est quand on doit mettre un pansement mais qu'on en a pas, que la personne qui en a besoin en a mais ne sait plus où elle les a mis, c'est ça mon impuissance en tout cas.
Tu maigris je le vois même si tu nies, tu dors mal, je ne sais même pas si tu dors, je voudrais crever les pneus de ta voiture pour te garder avec moi en sécurité, je voudrais dire la vérité au monde entier pour qu'ils arrêtent de te pousser à boire, je voudrais gueuler crier pleurer mais rien de tout ça ne changerait quoi que ce soit, rien, parce que ce n'est pas mon combat, c'est le tien.
C'est à toi de te battre pour te reconquérir, c'est à toi de te vaincre, c'est à toi de te pardonner, je ne peux qu'être là, à te regarder à te soutenir à te soulager, tu es tellement capable de te battre je sais que tu en as le pouvoir, s'il te plaît, ne te laisse pas faire, ne te laisse plus faire, cesse enfin de te trahir.
Peut-être que c'est ça les mots à dire, mais qu'est-ce que tu veux, moi aussi ça me demande de la force et du courage, et parfois ma gorge se serre de chagrin et alors je ne dis plus rien parce que je ne suis pas assez forte, parce que je suis la reine pour me taire, parce que je suis lâche, parce que j'ai des tas de raisons qui ne sont pas suffisantes pourtant, parce que j'ai peur de te détruire un peu plus en me trompant.
C'est dur.
C'est dur de tout prendre sur ses épaules. L'appartement, le travail, l'éducation de notre fils. Dur d'encaisser tes mots quand tu as trop bu, dur de faire comme si de rien n'était devant les autres. Pourtant il y a bien quelqu'un ici qui me presse de questions, et jamais je ne réponds. J'ai envie de le dire, j'ai envie d'avouer, mais ce n'est pas à moi de le faire. Ce n'est pas mon rôle, je n'ai pas le droit de te voler ton problème, je n'ai pas le droit de prendre les devants, je dois accepter de te laisser aller à ton rythme et de me taire.
Mais le plus dur, c'est peut-être la tentation de fermer les yeux et de continuer à faire comme si tout allait bien.
Des trous dans les semelles, des lettres oubliées dans les TGV, des collants déchirés aux chaises des bars, des griffures aux jambes, des plis au coin de tes yeux lorsque tu souris, des coups dans mon ventre, des nuits de pleurs, des nuits de danse, des promesses et des trahisons.
J'ai mal parfois, quand je te regarde et que je vois tes yeux vitreux, trop brillants, ton visage rouge, quand la bouteille de whisky dans le placard diminue sans que je ne le vois, tu es tellement jeune, tu t'abîmes. Tu t'abîmes et j'ai beau essayer de te retenir, de te tendre la main, rien ne te retient.
L'impuissance.
L'impuissance c'est un malheur terrible, aussi terrible que l'indifférence, l'impuissance c'est quand on doit mettre un pansement mais qu'on en a pas, que la personne qui en a besoin en a mais ne sait plus où elle les a mis, c'est ça mon impuissance en tout cas.
Tu maigris je le vois même si tu nies, tu dors mal, je ne sais même pas si tu dors, je voudrais crever les pneus de ta voiture pour te garder avec moi en sécurité, je voudrais dire la vérité au monde entier pour qu'ils arrêtent de te pousser à boire, je voudrais gueuler crier pleurer mais rien de tout ça ne changerait quoi que ce soit, rien, parce que ce n'est pas mon combat, c'est le tien.
C'est à toi de te battre pour te reconquérir, c'est à toi de te vaincre, c'est à toi de te pardonner, je ne peux qu'être là, à te regarder à te soutenir à te soulager, tu es tellement capable de te battre je sais que tu en as le pouvoir, s'il te plaît, ne te laisse pas faire, ne te laisse plus faire, cesse enfin de te trahir.
Peut-être que c'est ça les mots à dire, mais qu'est-ce que tu veux, moi aussi ça me demande de la force et du courage, et parfois ma gorge se serre de chagrin et alors je ne dis plus rien parce que je ne suis pas assez forte, parce que je suis la reine pour me taire, parce que je suis lâche, parce que j'ai des tas de raisons qui ne sont pas suffisantes pourtant, parce que j'ai peur de te détruire un peu plus en me trompant.
C'est dur.
C'est dur de tout prendre sur ses épaules. L'appartement, le travail, l'éducation de notre fils. Dur d'encaisser tes mots quand tu as trop bu, dur de faire comme si de rien n'était devant les autres. Pourtant il y a bien quelqu'un ici qui me presse de questions, et jamais je ne réponds. J'ai envie de le dire, j'ai envie d'avouer, mais ce n'est pas à moi de le faire. Ce n'est pas mon rôle, je n'ai pas le droit de te voler ton problème, je n'ai pas le droit de prendre les devants, je dois accepter de te laisser aller à ton rythme et de me taire.
Mais le plus dur, c'est peut-être la tentation de fermer les yeux et de continuer à faire comme si tout allait bien.
Mercredi 11 décembre 2013 à 16:34
Ah putain mais c'est pas possible, c'est pas possible, on ne s'en sortira pas c'est pas possible, il faudrait que tu me parles mais visiblement ça non plus c'est pas possible, il faudrait il faudrait je ne sais pas t'arracher le crâne et fouiller dans ton cerveau, forcer ta bouche et ta gorge à moduler des sons, planter les ongles dans tes bras te retenir épinglé au mur épinglé pour te garder en sécurité tu n'es pas un martyr l'alcoolisme ce n'est pas une fatalité ce qu'il faut c'est dire parler promettre essayer trahir rechuter recommencer et puis finir par ne plus se trahir mais c'est long ça fait mal mais t'es pas seul mon Amour, t'es pas seul, ne m'oblige pas à m'enfuir ne m'oblige pas à nous éloigner de toi, je t'en supplie ne me pousse pas là.
Plus tu coules plus je coule, et notre fils dans tout ça, notre fils n'a pas à subir, ne me pousse pas jusque là, parce qu'entre lui et toi j'ai fait mon choix.
Plus tu coules plus je coule, et notre fils dans tout ça, notre fils n'a pas à subir, ne me pousse pas jusque là, parce qu'entre lui et toi j'ai fait mon choix.
Vendredi 6 décembre 2013 à 17:10
Et de loin en loin des traces de moi.
Des années de textes envolés, au revoir Chloé, Raphaëlle et Suzie, vous étiez belles et je vous aimais.
Des histoires il y en a eu ; mais comment les dire aujourd'hui que tant de temps a passé, que j'ai encore déménagé, que je n'ai pas touché à un clavier depuis si longtemps, comment dire l'angoisse la joie l'amour la peur les larmes et les rires, moi qui ne referme jamais mes mains, si vous voulez tout savoir j'ai travaillé j'ai aimé toujours le même homme et ça c'est exceptionnel et il ne le sait pas.
Des histoires de coma, de mort, de cancer, des envies de deuxième enfant, de monter une entreprise parce que c'est la seule chance qu'on a de vivre décemment, sans dépendre des aides des uns et des autres.
Des nouvelles du Loupiot que j'ai tant et tant aimé, il est revenu du Canada je n'étais pas là, et je ne suis jamais revenue.
Paris, loin dans ma vie maintenant, Paris que j'ai quitté à 22 ans, j'étais si jeune, en fait, et déjà usée pourtant.
Je me suis fait une nouvelle vie.
Une nouvelle vie dans un autre endroit avec d'autres gens à qui je n'ai rien raconté.
C'est épatant, ce décalage. Ils me font rire, parfois, ils disent "Tu ne sais pas de quoi tu parles", toujours cette confiance à mon visage resté juvénile, si bien que parfois on me demande quelles études je fais ou si je suis en train de passer mon bac. Non non, mon bac je l'ai eu il y a 8 ans.
Des années de textes envolés, au revoir Chloé, Raphaëlle et Suzie, vous étiez belles et je vous aimais.
Des histoires il y en a eu ; mais comment les dire aujourd'hui que tant de temps a passé, que j'ai encore déménagé, que je n'ai pas touché à un clavier depuis si longtemps, comment dire l'angoisse la joie l'amour la peur les larmes et les rires, moi qui ne referme jamais mes mains, si vous voulez tout savoir j'ai travaillé j'ai aimé toujours le même homme et ça c'est exceptionnel et il ne le sait pas.
Des histoires de coma, de mort, de cancer, des envies de deuxième enfant, de monter une entreprise parce que c'est la seule chance qu'on a de vivre décemment, sans dépendre des aides des uns et des autres.
Des nouvelles du Loupiot que j'ai tant et tant aimé, il est revenu du Canada je n'étais pas là, et je ne suis jamais revenue.
Paris, loin dans ma vie maintenant, Paris que j'ai quitté à 22 ans, j'étais si jeune, en fait, et déjà usée pourtant.
Je me suis fait une nouvelle vie.
Une nouvelle vie dans un autre endroit avec d'autres gens à qui je n'ai rien raconté.
C'est épatant, ce décalage. Ils me font rire, parfois, ils disent "Tu ne sais pas de quoi tu parles", toujours cette confiance à mon visage resté juvénile, si bien que parfois on me demande quelles études je fais ou si je suis en train de passer mon bac. Non non, mon bac je l'ai eu il y a 8 ans.