Le hasard me ramène aux mêmes lieux qu'autrefois, dans une autre vie que je n'aimais pas, où j'étais une autre fille un peu cinglée dans le mauvais sens du terme.
Mon sac à main est plein de livres, Villon, Steinbeck, Vian, Verlaine, poètes ou écrivains, je dévore.
Ma vie se précipite, s'accélère, je bats la mesure de la musique du pied, toujours, tout le temps. Et puis l'atmosphère lourde, encore un orage à venir mais probablement pas pire que celui qui nous a surprises, elle et moi, sur les routes de Vendée, et le mec en costard qui gueule qu'il faut abattre ce monde de milliardaires, poésie de la banlieue parisienne.
Paris, en lettres capitales dans ma vie, Paris que j'aime et que je fuis. Hier encore, on m'a parlé d'un mort.
Je n'ai pas forcément le crâne au beau fixe, qui l'a encore par ces temps qui galopent ? Rester dans la course, se maintenir, peu importe que ce soit en queue ou en tête, l'essentiel, y parvenir.
Lapidaire et parfois elliptique, souvent cynique, je n'ai pas changé, non, mais je sens que c'est maintenant qu'il se passe quelque chose, pas à un autre moment.
C'est maintenant.
Je n'ai pas besoin de raisons pour écrire. Stylo et papier ou clavier, peu m'importe. Du bout des doigts, toujours des choses qui me viennent du fond du ventre, des cris ou des soupirs.
Le métro vibre sous mes pieds bien que je sois au deuxième étage, une rose fanée, un appareil photo, des clopes, un stylo, un cendrier, un pack de bières éventré, et à côté, la chambre en bordel, le lit aux draps souillés et défaits, les fringues par terre et les livres qui jonchent les meubles, mon univers.
Mon sac à main est plein de livres, Villon, Steinbeck, Vian, Verlaine, poètes ou écrivains, je dévore.
Ma vie se précipite, s'accélère, je bats la mesure de la musique du pied, toujours, tout le temps. Et puis l'atmosphère lourde, encore un orage à venir mais probablement pas pire que celui qui nous a surprises, elle et moi, sur les routes de Vendée, et le mec en costard qui gueule qu'il faut abattre ce monde de milliardaires, poésie de la banlieue parisienne.
Paris, en lettres capitales dans ma vie, Paris que j'aime et que je fuis. Hier encore, on m'a parlé d'un mort.
Je n'ai pas forcément le crâne au beau fixe, qui l'a encore par ces temps qui galopent ? Rester dans la course, se maintenir, peu importe que ce soit en queue ou en tête, l'essentiel, y parvenir.
Lapidaire et parfois elliptique, souvent cynique, je n'ai pas changé, non, mais je sens que c'est maintenant qu'il se passe quelque chose, pas à un autre moment.
C'est maintenant.
Je n'ai pas besoin de raisons pour écrire. Stylo et papier ou clavier, peu m'importe. Du bout des doigts, toujours des choses qui me viennent du fond du ventre, des cris ou des soupirs.
Le métro vibre sous mes pieds bien que je sois au deuxième étage, une rose fanée, un appareil photo, des clopes, un stylo, un cendrier, un pack de bières éventré, et à côté, la chambre en bordel, le lit aux draps souillés et défaits, les fringues par terre et les livres qui jonchent les meubles, mon univers.