Se noyer dans des souvenirs vides de sens, pourquoi faut-il que ça rattrappe toujours ? Putain, tu te trompes, je ne suis pas belle, et non, je ne suis pas mignonne, je n'ai aucune envie d'être mignonne, c'est un coup à se faire bouffer, mais ça tu ne sais pas ce que c'est, avec tous tes muscles et ta grande gueule, tu ne sais pas ce que c'est d'avoir envie de crever et de se noyer dans tout ce qui passe à ta portée, toutes les nuits glauques, tu sais pas, tu dis que c'est de la faiblesse, et bien sûr que oui, mais parfois mieux vaut perdre le contrôle et se massacrer soi-même plutôt que de se venger sur les autres.
Un nom, mon coeur saute un battement, comme lorsque l'on rate une marche dans un escalier.
"J'étais là pour veiller sur toi", mais que veux-tu, joli coeur, je suis trop loin, et tu aimes toutes les filles, et j'aime trop les garçons. Les mots se perdent trop facilement et je ne cicatrise pas.
J'ai trop vu mon reflet dans les bouteilles, j'ai trop vu les lumières se flouter, et mes yeux rouges dans les miroirs, ce visage que je ne réussis jamais à reconnaître. Je ne suis que moi, et il ne faut pas m'en vouloir pour si peu. Tout a un prix.
Mercredi 31 décembre 2008 à 12:11
Mercredi 31 décembre 2008 à 0:53
Parfois encore un ancien prénom s'affiche sur mon portable et je ne réponds pas, je le regarde seulement, j'attends.
Vendredi 26 décembre 2008 à 15:11
Lundi 22 décembre 2008 à 21:52
Jeudi 18 décembre 2008 à 21:09
Tu n'avais rien à faire là et j'avais l'agression au bord des lèvres, manque de bol pour toi ce n'était pas mon jour, et Poupée me tirait par le bras en me chuchotant frénétiquement "Putain mais calme-toi, calme-toi" et je disais "Rien à foutre." Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu le joli petit cul de Greg, et je me suis paumée dans quelques rencards, je me suis mélangée les pinceaux quelques fois et je m'efforçais de rester calme mais c'était impossible, impossible même de fixer qui que ce soit dans les yeux de la façon que seuls mes amis ont appris à ne plus voir, impossible d'être arrogante, juste la boule de nerfs, et des garçons qui m'attrapent la taille, l'épaule, je m'éloigne en trottinant sur mes talons rejoindre Choups au café de l'autre côté de la rue et les conversations ne volent pas haut.