"Dis bonjour au 93 et à Paris de ma part, dis-leur que je les aime mais qu'ils ne me manquent pas.
- Si tu veux, je dirai aussi à Paris, de ta part, qu'elle est une putain.
- Paris, c'est plus une pute. Paris, c'est une ex."
Mon short, mes talons hauts, les couloirs du métro, les gens bêtes et ceux au regard salace, envieux, admiratif, absent, triste, au choix.
Le monde au bout des doigts, je rentre plus chez moi, c'est où chez moi, dites-moi ? C'est partout et nulle part à la fois, c'est là où je me trouve, où j'ai été, où je vais, chez moi, tout ça, ma petite tête décoiffée et le tac-tac de mes talons qui résonnent.
Une cigarette calée au bout des doigts, je me lance, l'instant rêvé, je songe éveillée, pas besoin d'orgueil, ni de me battre, les yeux d'Angie sourient, et tout au fond, cette pointe de nostalgie qui trouve un écho dans mon sourire.
Toutes les histoires se ressemblent, les miennes n'échappent pas à la règle, mais quelque part, je ne peux m'empêcher de me dire que nous, on peut. On peut tout faire. Tout. Mettre le monde à nos pieds, à genoux. On peut réussir nos vies, on n'est pas condamnés à rater éternellement ce que l'on entreprend.
Ca n'efface rien, ça ne guérit pas non plus, mais ça soulage.
J'en ai aimé, des mecs, des cons, des beaux, des moches, des intelligents, des sans-le-sou, j'ai grillé les nuits comme des milliers de cigarettes, j'ai été ivre souvent et je le serai encore, d'alcool ou de sentiments. Ou de vie, tout simplement.
Je me tiens bien campée sur mes deux jambes, et j'ai envie de remercier les salauds et les paumés de m'avoir aidée à faire de moi ce que je suis.
Et puis, je gueule toujours la nuit dans Paris, ça oui.
Parce que peut-être que pour moi aussi, elle sera bientôt une ex. Brûler encore un peu sa peau de goudron, et puis la quitter.
- Si tu veux, je dirai aussi à Paris, de ta part, qu'elle est une putain.
- Paris, c'est plus une pute. Paris, c'est une ex."
Mon short, mes talons hauts, les couloirs du métro, les gens bêtes et ceux au regard salace, envieux, admiratif, absent, triste, au choix.
Le monde au bout des doigts, je rentre plus chez moi, c'est où chez moi, dites-moi ? C'est partout et nulle part à la fois, c'est là où je me trouve, où j'ai été, où je vais, chez moi, tout ça, ma petite tête décoiffée et le tac-tac de mes talons qui résonnent.
Une cigarette calée au bout des doigts, je me lance, l'instant rêvé, je songe éveillée, pas besoin d'orgueil, ni de me battre, les yeux d'Angie sourient, et tout au fond, cette pointe de nostalgie qui trouve un écho dans mon sourire.
Toutes les histoires se ressemblent, les miennes n'échappent pas à la règle, mais quelque part, je ne peux m'empêcher de me dire que nous, on peut. On peut tout faire. Tout. Mettre le monde à nos pieds, à genoux. On peut réussir nos vies, on n'est pas condamnés à rater éternellement ce que l'on entreprend.
Ca n'efface rien, ça ne guérit pas non plus, mais ça soulage.
J'en ai aimé, des mecs, des cons, des beaux, des moches, des intelligents, des sans-le-sou, j'ai grillé les nuits comme des milliers de cigarettes, j'ai été ivre souvent et je le serai encore, d'alcool ou de sentiments. Ou de vie, tout simplement.
Je me tiens bien campée sur mes deux jambes, et j'ai envie de remercier les salauds et les paumés de m'avoir aidée à faire de moi ce que je suis.
Et puis, je gueule toujours la nuit dans Paris, ça oui.
Parce que peut-être que pour moi aussi, elle sera bientôt une ex. Brûler encore un peu sa peau de goudron, et puis la quitter.