Samedi 12 juillet 2008 à 11:21
Vendredi 11 juillet 2008 à 12:18
Le libre arbitre. Une blague. Un collier de garçon autour de mon cou. Il est loin. Alors je ne peux rien exiger. Les évènements n'ont plus aucune signification, sinon ce serait bien trop facile. Je me ronge. Petit à petit, mais sûrement. J'aurais cru que je culpabiliserai. J'aurais cru que j'aurais honte. Mais en fait, cela m'est indifférent. Sauver les apparences, comme si cela pouvait être difficile. Mööty m'a dit "C'est fou comme tu retournes tout le temps les situations à ton avantage." Là encore ce n'est qu'un jeu, j'ai oublié que parfois il fallait prendre certaines choses au sérieux, mais comment faire quand même soi-même ne ressemble qu'à une mauvaise plaisanterie ? Et puis, on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui.... La force, la volonté, le courage, jolies vertus en vérité, mais que j'épie de loin, je m'en méfie. Je hais la perfection, les moralisateurs et les gens trop sûrs d'eux. Il y a beaucoup trop d'ambiguïté là-dessous.
Tout est beaucoup trop relatif pour moi.
On m'a dit impulsive, immorale et même amorale, on m'a dit irresponsable, immature, inconsciente.
On m'a dit libre.
Jeudi 10 juillet 2008 à 21:43
La jalousie, encore, toujours. Mes pas dévient de la route originelle. Et jour après jour cette voie m'apparaît comme la seule sensée, puisqu'il y a tant de choses moches, pourquoi ne pas aller jusqu'au bout ? Chicots Pourris l'a tout de suite compris. Il a vu de suite qu'il possèdait quelque chose que je voulais. Alors. Petit arrangement. Je ne suis qu'une gosse, après tout. Je le sais. Pas les épaules, pas l'envergure pour boxer avec les poids lourds. Mais je suis une crâneuse, et j'aime les bravades, puériles et stériles. Une poseuse.
L'avancée à l'aveuglette a son charme. Je suis consciente de mes chutes, de mes déchéances, des blessures de mon amour-propre. Cela me fascine. Moi aussi, je suis moche, après tout. Je n'ai plus d'ambition. Plus de désirs. Il y avait R', qui me plaisait tellement. Il est parti comme il est venu, et la confrontation a été douloureuse. Plus que les autres, peut-être. J'y jouais mon orgueil et ma dignité. J'ai gagné, ce fut amer.
Simplement le jeu commence à ne plus en être un. Et il y a le moment où tout devient dangereux. Il va désormais falloir être fine.
Mercredi 9 juillet 2008 à 17:32
Une confrontation, encore.
Je ne suis plus vraiment sûre d'avoir la force.
J'ai peur et je sais que cela va me faire mal jusqu'au fond.
Je sais aussi qu'il faut que je le fasse.
Je crois que je n'ai plus la force.
Ce matin aussi je saignais du nez.
Mardi 8 juillet 2008 à 12:28