Samedi 19 juillet 2008 à 12:18
Montmartre n'est pas mort, j'étais une star avec ma gavroche. Un artiste m'a pécho par le bras, m'a dit "Viens je vais faire ton portrait", j'ai souri, j'ai dit que je n'avais pas d'argent, il m'a répondu "Non mais je te veux comme modèle, j'ai envie de te dessiner." alors je l'ai suivi, J'n sur les talons et le sourire aux lèvres. Pendant qu'il faisait mon portrait, il y en a même qui m'ont prise en photo ou filmée et moi j'étais morte de gêne. On a sympathisé avec à peu près tous les gens qui nous parlaient, mardi prochain nous sommes de retour là-bas pour qu'il finisse mon portrait, qu'il fasse celui de J'n et un de nous deux. On s'est aussi tapé les escaliers depuis Abbesses jusqu'en haut de la butte et croyez-moi ça fait les cuisses.
Le soir en rentrant avec trop de choses positives dans le coeur, nous sommes allées boire quelques verres en compagnie de S' et de Lu', et là d'un seul coup d'un seul je suis devenue blême et mon coeur s'est affolé, mais il y avait J', le tout premier, mon amour, l'inachèvement. Après un Sex on the Beach, quelques Teq' Paf et un Long Island, j'ai eu suffisamment de courage pour aller lui taper sur l'épaule et lui redemander son numéro, après trois ans sans s'être adressé la parole ni même souri quand on se croisait, mais maintenant je l'ai, je le sais, on va se revoir, et qui sait, peut-être que. Si vous saviez...
La soirée s'est finit au billard à boire des Caraïbe et à rire.
La journée fut surprenante, exaltante, euphorique. Sans neige, pourtant.
Le soir en rentrant avec trop de choses positives dans le coeur, nous sommes allées boire quelques verres en compagnie de S' et de Lu', et là d'un seul coup d'un seul je suis devenue blême et mon coeur s'est affolé, mais il y avait J', le tout premier, mon amour, l'inachèvement. Après un Sex on the Beach, quelques Teq' Paf et un Long Island, j'ai eu suffisamment de courage pour aller lui taper sur l'épaule et lui redemander son numéro, après trois ans sans s'être adressé la parole ni même souri quand on se croisait, mais maintenant je l'ai, je le sais, on va se revoir, et qui sait, peut-être que. Si vous saviez...
La soirée s'est finit au billard à boire des Caraïbe et à rire.
La journée fut surprenante, exaltante, euphorique. Sans neige, pourtant.
Jeudi 17 juillet 2008 à 1:53
Allumeuse à la webcam comme ces putains de bas étage, relation à deux balles, oui mais t'es trop loin, oui mais t'en baises une autre, et moi dans tout ça ?!
Je me suis perdue dans la neige, ça te regarde pas, ça te regarde pas qui me tourne autour et après qui je cours, après quoi non plus.
Et puis merde alors, je suis ce que je suis, je te demande même pas de m'aimer. Ca je le demande à personne.
De toute façon j'suis raide.
Mardi 15 juillet 2008 à 22:19
Je fais pas de jolies photos ni rien d'exceptionnel mais c'est pas une raison pour plus m'aimer. Que voulez-vous je poste beaucoup mais je m'ennuie, ils sont tous en vacances et pas moi. Il y a le temps passé qui m'a rattrapée au grand galop et je n'ai pas su faire face sereinement à la marée. Pour les rimes, les sentiments qui débordent, et le reste, je ne fais pas vraiment exprès non plus. C'est toujours de l'écriture automatique, les trois quarts du temps en tout cas, je ne retouche presque pas mes premiers jets. Je pourrais prendre le temps de le faire mais ça ne m'intéresse pas, j'aime ces brouillons, ils resteront bien plus vrais que le reste, et, anonyme, je peux bien pour une fois être tout à fait honnête.
Ainsi il y a tout ce qui me fascine, et que pourtant je n'aime pas, que je serre fort en moi cependant, ces fausses dépendances et ces vrais amours, ces orgueils et ces chutes qui m'amusent ; à vrai dire, je me trouve très distrayante, c'est assez divertissant de me pencher sur moi après mes nuits de débauche, de voir mes cheveux ébouriffés, mes cernes noircies par le maquillage qui a dégouliné, et mes yeux rougis qui ont l'air de demander "Mais qu'est-ce que je fous là, qu'est-ce que j'ai bien pu foutre de ma nuit ?", de me voir me lever en vacillant, avancer jusqu'à la glace, renifler, essuyer les traces de trompe-couillons pour finalement me décider à voir qui est réveillé, l'œil et le pas incertain, un vague sourire aux lèvres, un arrière-goût amer à la bouche.
Comme quoi on peut vraiment rire de tout.
Ainsi il y a tout ce qui me fascine, et que pourtant je n'aime pas, que je serre fort en moi cependant, ces fausses dépendances et ces vrais amours, ces orgueils et ces chutes qui m'amusent ; à vrai dire, je me trouve très distrayante, c'est assez divertissant de me pencher sur moi après mes nuits de débauche, de voir mes cheveux ébouriffés, mes cernes noircies par le maquillage qui a dégouliné, et mes yeux rougis qui ont l'air de demander "Mais qu'est-ce que je fous là, qu'est-ce que j'ai bien pu foutre de ma nuit ?", de me voir me lever en vacillant, avancer jusqu'à la glace, renifler, essuyer les traces de trompe-couillons pour finalement me décider à voir qui est réveillé, l'œil et le pas incertain, un vague sourire aux lèvres, un arrière-goût amer à la bouche.
Comme quoi on peut vraiment rire de tout.
Lundi 14 juillet 2008 à 22:59
"Hé Maé t'es toute verte, ça va ?
- C'est rien les mecs, c'est la descente.
- Descente ?
- N' il sait."
Mööty me dit bientôt quand repartir.
Nous sommes rentrés le soleil se levait. C'était beau, parallèle, mais beau.
N.B : Arrêter de ne traîner qu'avec des mecs.
- C'est rien les mecs, c'est la descente.
- Descente ?
- N' il sait."
Mööty me dit bientôt quand repartir.
Nous sommes rentrés le soleil se levait. C'était beau, parallèle, mais beau.
N.B : Arrêter de ne traîner qu'avec des mecs.
J'aime ma webcam.
Dimanche 13 juillet 2008 à 18:31
L'inspiration, l'admiration, les mecs, on en a pris pour perpèt', et putain, c'que c'était bon. Les mots perdent leur sens et les lettres se désagrègent au fur et à mesure. Ce n'est pas comme si il y avait un sens à chercher, pas comme si il y avait quelque chose à comprendre, ou à espérer de comprendre.
Car pour moi-même les instants restent des énigmes et j'atteins le firmament en brûlant. L'air dehors continue à circuler, pourquoi pas, ça ne me dérange pas, fais donc mon ami, mon amour, ah non, toi je t'ai perdu au détour de quelques révélations, modifications, ou lassitudes. Ça ne m'a pas traumatisée des masses, il est vrai, enfin il me semble que c'est ce que j'ai cru, et depuis je palpite à moitié.
Les touches qui claquent sous les doigts, les phrases précipitées dans mon crâne ouvert, tout ça me va, me plaît, et si la décadence se met en marche croyez-moi j'en ferais partie - ou pas. (?)
Je cherche je cherche je cherche... plus jamais.
La vague me porte, m'emporte. Je frôle quelques corps, accroche quelques regards, je n'en retiendrai sûrement rien. Et ils ne retiendront rien de moi, et parfois pourtant des émotions particulières, en un quart de seconde ; un parfum, un sourire, un piquage de fard, une hésitation, un rire à moins que ce ne soit un reflet dans la vitre noire.
Pète-toi les cordes vocales.
S'affranchir, se libérer, pour retomber plus loin dans d'autres liens, dans d'autres bras, dans d'autres histoires impossibles. Et c'est toi que j'pleurerai demain, quand tu m'auras laissé(e), quand tu m'auras repris bien plus que c'que tu m'auras donné...
Et les multiples indifférences, et pourquoi toi t'es plus là, hein, dis-moi, pourquoi j'ai rien été de plus ? Tu ignorais, je te faisais confiance. Tu ignores, j'éclate de rire, ma cigarette tremble au bout de mes doigts, mais il gifle juste, en plein dans ta gueule, et même le mépris, j'en ai sacrément pas été capable.
J'ai parfois cassé mes ongles sur mes jambes ? Ah oui il me semble bien. La musique passe, la longue agonie de la logique. Alors lève-toi tiens-toi droite, tu restes, après tout, un être humain, il faut se rebeller, au moins pour ne pas décevoir les autres, ton sourire foutage de gueule te va si bien, ma douce, ouvre donc tes paupières, rallume tes yeux, lève le nez, danse pour toi, pour ce rythme dans ton corps, ce battement, cette pulsation, cette rage, cette soit-disante liberté que certains t'envient, grand bien t'en fasse.
Génocidons gaiement nos neurones, enlaçons-nous, délassons-nous, emmêlons-nous, griffons, mordons, gémissons, crions, mais n'accordons pas nos violons plus que ça, sauf que je me suis toujours prise au jeu bien trop vite ; et l'on me parle de crumble au nutella et moi je mange des monster munch mais c'est pas l'heure, ouais, j'suis une true rebel. Envie d'une pause cigarette mais il n'est plus temps et la soif me tenaille, je voudrais me baigner nue dans un torrent par un jour brûlant, mettre ma tête sous l'eau glacée et ouvrir les yeux.
Allez, c'est bon, faites pas cette tête, c'est pas comme si c'était un article triste.
Car pour moi-même les instants restent des énigmes et j'atteins le firmament en brûlant. L'air dehors continue à circuler, pourquoi pas, ça ne me dérange pas, fais donc mon ami, mon amour, ah non, toi je t'ai perdu au détour de quelques révélations, modifications, ou lassitudes. Ça ne m'a pas traumatisée des masses, il est vrai, enfin il me semble que c'est ce que j'ai cru, et depuis je palpite à moitié.
Les touches qui claquent sous les doigts, les phrases précipitées dans mon crâne ouvert, tout ça me va, me plaît, et si la décadence se met en marche croyez-moi j'en ferais partie - ou pas. (?)
Je cherche je cherche je cherche... plus jamais.
La vague me porte, m'emporte. Je frôle quelques corps, accroche quelques regards, je n'en retiendrai sûrement rien. Et ils ne retiendront rien de moi, et parfois pourtant des émotions particulières, en un quart de seconde ; un parfum, un sourire, un piquage de fard, une hésitation, un rire à moins que ce ne soit un reflet dans la vitre noire.
Pète-toi les cordes vocales.
S'affranchir, se libérer, pour retomber plus loin dans d'autres liens, dans d'autres bras, dans d'autres histoires impossibles. Et c'est toi que j'pleurerai demain, quand tu m'auras laissé(e), quand tu m'auras repris bien plus que c'que tu m'auras donné...
Et les multiples indifférences, et pourquoi toi t'es plus là, hein, dis-moi, pourquoi j'ai rien été de plus ? Tu ignorais, je te faisais confiance. Tu ignores, j'éclate de rire, ma cigarette tremble au bout de mes doigts, mais il gifle juste, en plein dans ta gueule, et même le mépris, j'en ai sacrément pas été capable.
J'ai parfois cassé mes ongles sur mes jambes ? Ah oui il me semble bien. La musique passe, la longue agonie de la logique. Alors lève-toi tiens-toi droite, tu restes, après tout, un être humain, il faut se rebeller, au moins pour ne pas décevoir les autres, ton sourire foutage de gueule te va si bien, ma douce, ouvre donc tes paupières, rallume tes yeux, lève le nez, danse pour toi, pour ce rythme dans ton corps, ce battement, cette pulsation, cette rage, cette soit-disante liberté que certains t'envient, grand bien t'en fasse.
Génocidons gaiement nos neurones, enlaçons-nous, délassons-nous, emmêlons-nous, griffons, mordons, gémissons, crions, mais n'accordons pas nos violons plus que ça, sauf que je me suis toujours prise au jeu bien trop vite ; et l'on me parle de crumble au nutella et moi je mange des monster munch mais c'est pas l'heure, ouais, j'suis une true rebel. Envie d'une pause cigarette mais il n'est plus temps et la soif me tenaille, je voudrais me baigner nue dans un torrent par un jour brûlant, mettre ma tête sous l'eau glacée et ouvrir les yeux.
Allez, c'est bon, faites pas cette tête, c'est pas comme si c'était un article triste.