Prises de têtes familiales et besoin d'évasion, les mains moites et les jambes qui tremblent dans le métro. Pas le moment de déconner, ni de trop péter les plombs.
Le type me mate, les yeux serrés je lui lance un "Qu'est-ce tu m'veux blédard ?" et il s'casse bien gentiment, c'est déjà ça d'pris.
Ca avance, doucement mais sûrement.
De toute façon vendredi soir on picole, et même sévèrement puisque personne n'a à rentrer chez lui après. Alors déjà qu'en temps normal je suis hardcore, là, on va passer au carrément trash. Déjà qu'à Agen, après un demi-litre de vodka, nous sommes allés en boîte où je me suis enquillé un autre demi-litre (il ne faut jamais faire les choses à moitié...) et que re-belote, même quantité le soir d'après... Heum. Je ne sais pas comment je pourrais faire pire...
Je tente d'arrêter de fumer, et ça, c'est vraiment horrible.
Mercredi 23 juillet 2008 à 11:41
Mardi 22 juillet 2008 à 21:08
J'efface pas le passé, je ne crache pas dessus, mais j'ai désormais envie d'autre chose. Je crois.
Ca dépend que d'toi, en fait.
Lundi 21 juillet 2008 à 11:47
Je te le dis, j'ai pas grand chose à perdre, surtout quand on me parle de colombienne pure. Ingrid n'a pas tant du se faire chier que ça, là-bas. Hier, les 20 ans de L', Zool paye sa bière, merci mec, fin de soirée au bord du lac, et ce matin, je tiens une bonne gueule de bois, je me suis balancée un gramme de... paracétamol direct au réveil, le crâne proche de se fendre et le visage blême.
C'est sacrément étrange en ce moment, de recroiser, de retrouver tous ces gens que je ne connaissais pas vraiment, de les voir, de faire des soirées avec, car Zool est un pote à D' et si D' l'apprend ce sera ENCORE le drame, et j'ai pas la foi d'assumer une nouvelle fois. De toute façon il me surcasse les couilles. Zool est un moine Shaolin, et puis, ça sert à rien de s'énerver, reste tranquille.
Hier soir même les étoiles étaient de la partie et je pensais à Ice Dog, j'aurais bien aimé qu'il vienne mais il ne pouvait pas, ça aurait évité l'oblitération d'une partie de ma conscience, j'aurais eu envie de jouer à la fille sage. Et puis, puisque Jérôme n'a a priori aucunement changé je ne lui courrai pas après - question d'orgueil. Ca ne vaut même pas pour le frisson, il ne m'apportera rien de ce que je veux. Ice Dog, c'est une armoire à glace impressionné par une oie et ça me fait tellement rire vous n'avez pas idée. Il me plaît bien.
Dimanche 20 juillet 2008 à 14:54
Et toi, Jérôme, joli coeur, gueule d'ange.
J'arrive même pas à parler de toi.
Je t'ai embrassé, caressé en vrai. En pensée je t'ai dégusté, déshabillé, mordillé, griffé, détruit, extasié, lêché, affolé.
Et maintenant ? Qu'est-ce qu'on va faire ? Je t'ai aimé tellement fort.
Tes bras étaient faits pour mon corps maigre.
J'ai tellement changé. J'ai retrouvé un poids normal et je bouffe la vie. Je m'en suis pris plein la gueule pendant un an et demi, j'ai couché avec pas mal de types, je m'en suis mis plein les narines, j'ai trop levé le coude, je tiens mieux qu'un homme.
Pourtant mon coeur s'affole toujours quand je te vois. Quand je te parle. Quand je te touche. Cela a comme un goût de rédemption. De "Tu vois, tu n'es pas foutue, ma belle, ton coeur bat encore, et tu rougis comme une innocente quand il te regarde..."
Alors, dis-moi, joli coeur.
Où est-ce que ça mène, par là ?
Samedi 19 juillet 2008 à 23:13
De toute façon je n'ai jamais vraiment peur. Normalement. Là j'ai le trac, comme pour le tout premier rendez-vous de ta vie, le tout premier baiser, la toute première fois. Ca fait du bien d'avoir peur comme ça.
Mon portrait pour le moment il ressemble à ça, et je me reconnais bien mieux qu'en photo :