Mercredi 16 mai 2007 à 21:13

    J'ai mal à la gorge d'avoir trop fumé. Mal aux oreilles d'avoir écouté tout trop fort. Yesterday love was such an easy game to play, now I need a place to hide away... Ca reste. Doucement. Je saute quelques chansons pour atterrir directement sur Lucy in the Sky with Diamonds. Qui me donne une envie de fond musical... à méditer. En bref comme vous l'aurez compris je n'ai pas grand chose à dire. Je suis fatiguée par ses crises de somnambulisme mais sinon ça va. Je vous bizoute.

Lundi 14 mai 2007 à 16:04

Je suis heureuse.

Samedi 12 mai 2007 à 15:20

    La musique est joyeuse. J'ai envie de lui écrire une lettre, mais je ne sais pas. J'ai rendez-vous dans un café à 17h pour faire de la philo. Et ce soir c'est pub, avec peut-être quelques allemands. Je vous jure que dans le genre soirée chouette, c'est difficile de trouver mieux. Es wird eine schöne Nacht sein, denke ich. Vielleicht die schönste seit Dresden.
    Ca me manque, l'allemand. Peu de gens aiment cette langue. Et pourtant, il y a de belles chansons et de beaux poèmes. C'est chouette. Tout simplement. J'aime lire en allemand. Chantonner en allemand. Discuter en allemand. Et j'ai hâte de retourner en Allemagne <3


Vendredi 11 mai 2007 à 16:55

    Je ne suis pas cruelle, pourtant. Maladroite, sûrement. A ne plus faire de rencontres, on perd l'habitude de parler pour dire qui l'on est. J'ai une envie folle de vodka, pour pouvoir tourner la tête et que tout soit décalé, pour que le monde tangue et tourne, comme une immense danse, pour rire, pendue au bras d'un garçon, la cigarette à la main. Un garçon qui sentirait la lessive et non le déodorant bon marché. Mon odeur serait plutôt Coco Mademoiselle et cendar froid. Peut-être un peu le gloss à la framboise, aussi. Un garçon pour nicher ma tête au creux de son épaule. Et j'aimerais lui murmurer du bout des lèvres, tout près de la douceur de son oreille : "Je m'appelle Maérose et j'aimerais que tu me serres toujours comme ça dans tes bras."

Jeudi 10 mai 2007 à 9:57

    Le dessous de mes yeux se teinte de bleu-noir. Insomnie, cauchemard, enchaînement rituel pour lequel je ne ressens qu'une immense lassitude. Le temps est au gris fixe, parfois un peu lumineux, mais globalement, c'est morose. Durant ces quelques jours peu de choses se sont passés, mais cela ne devrait étonner personne. La fatigue est si lourde, à peine l'envie de me déplacer jusqu'à ce café dans lequel nous avons toujours rendez-vous. Malgré mes ampoules aux petons j'ai laissé tombé le bus et je marche longtemps, une demi-heure, peut-être plus, je prends mon temps, et c'est à cause du vent qui souffle si fort et que j'aime sentir sur mon visage quand je sors du raccourci et que je tombe nez à nez avec le lac ; ce lac qui, à l'inverse de la mer, ne respire pas, mais laisse pourrir lentement les dizaines de déchets qu'il abrite. Cette banlieue est curieusement immobile, toujours les mêmes visages, aux mêmes endroits, jour après jour et nuit après nuit. Cela fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds dans notre pub favori, le seul à peu près chouette du coin, dans lequel nous finissons par aller bien plus par habitude que par goût. Histoire de recracher un lourd rideau blanc de fumée parfumé à la cerise, et d'avaler Star light, Big Kiss et autres Sex on the Beach, et de ponctuer le tout par quelques bières, une clope au coin des lèvres, d'émettre quelques pauvres rires, pâles images d'une joie un peu contrefaite.

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