Mercredi 28 février 2007 à 13:01

    Desfois je le regarde et je me dis que ça ne rime à rien, et desfois il me dit que d'ici quelques années je porterais ses enfants. Et comme je lui demande "Mais t'en es où ?!" Dans le fond je ne sais plus, je ne sais même plus écrire.
    J'ai envie de voir la mer.

Lundi 26 février 2007 à 18:30

    Les mensonges ressurgissent toujours, on ne peut pas indéfiniment tout cacher. Une trahison pour une autre, les mots se font durs, les larmes amères, la perte irrémédiable. J'ai assisté à mon procès, heureusement, le juge m'a condamnée. Malheureusement je perds bien plus que je n'aurais pu l'imaginer. Il fallait que cela ressurgisse, mais j'avais si bien dissimulé ma trahison... Ma seule faille fut de faire confiance à d'autres, absurde, étant donné ce que j'avais fait. Et pourtant elle aurait pu ne jamais rien savoir, une simple erreur de ma part... Mais peu importe maintenant.

Samedi 24 février 2007 à 12:14

    Je crois qu'en fait non c'est comme si on naviguait en pleine folie c'est tellement absurde que ça ne me paraît pas réel c'est une histoire sortie d'un roman de gare même pas écrit pour moi c'est une partition que je ne sais pas jouer c'est un jeu que je ne connais pas c'est se promener en équilibre sur le fil du rasoir c'est une peur tenace c'est une tristesse gluante qui colle au coeur c'est un vertige c'est un envol c'est un plongeon c'est une absence c'est une innocence c'est un bonheur c'est une frustration c'est un désir c'est un mauvais rêve sublime  c'est un drame c'est une tragi-comédie c'est tout risquer c'est tout perdre ou tout gagner c'est y laisser des plumes c'est se brûler les ailes c'est jouer à Icare c'est savoir qu'aucun abîme dans lequel je finirai par tomber ne portera mon nom.

Samedi 24 février 2007 à 11:59

Juste que je suis trop fan de ce type-là. Et de cette chanson-là. Les paroles...



Samedi 24 février 2007 à 11:35

    Au programme d'hier soir, ultimatum et pirouette d'esquive, cache-cache, peau brûlante, la douleur partout dans mon coeur, dans mon corps, finalement j'ai osé dire. Ce matin il ne se réveille pas, et je me sens bien plus seule que lorsque je le suis vraiment ; la solitude à deux est la pire que l'on peut connaître. Il a toutes les questions mais ne veut pas savoir les réponses, tout l'inverse de moi, nous ne sommes que le reflet l'un de l'autre. Je me noie dans la colère tout en sachant que de toute manière j'aurais toujours tort. Tous les jours se lever et traîner son poids, rester clouer au sol lorsque l'on a envie de cueillir les étoiles, si frustrant... Le problème c'est qu'il me faut ses réponses, sinon je choisirais la vie, je vais avoir dix-huit ans, j'ai toute la vie devant moi, mais si je me détruis je partirai, j'en ai déjà quitté pour ça, non sans larmes, il est vrai, mais il faut parfois savoir s'en aller.

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