Mercredi 17 décembre 2008 à 23:20

Les rencontres, les couloirs de métro, les sept cafés pour tenir malgré les quatre heures de sommeil, le froid, les pauses cigarettes, ses bras, son ex, une future séance photo (?), Jm' qui me dit de passer chez Gucci, Chanel, Montparnasse, les Champs, la banlieue, la nuit, le réveil à six heures, la dèche, la colère, la jalousie, la rédemption (?), la neige, les soirées raclette, les whisky-coca, l'eau de vie maison, "je suis devant chez toi dans 10 min, abandonne Nietzsche qu'on s'en grille une", les embouteillages, les talons aiguilles, les ampoules, Choupet', les partiels, t'as cru c'était le RER à ton père ?!, Eddy et tant d'autres choses.

Je n'abandonne toujours pas, après tout, j'explose puisque c'est mon droit. Les journées perdent leur logique au fil des minutes, le temps se courbe, je voudrais cracher sur des visages que j'ai jadis tendrement caressé, je voudrais déchirer, lacérer, écorcher, je voudrais transcender, je voudrais... m'en aller, parfois.

A part ça, rien.

Lundi 8 décembre 2008 à 16:14

Je pleurais fort dans la nuit noire, je tremblais de froid, je sanglotais vraiment. Comme une perdue. Sous mon manteau et mon pull trop fin.
Je suis arrivée, il m'a pris fort dans ses bras, il a embrassé mes paupières gonflées, il m'a blottie dans la chaleur et la tendresse de ses bras, dans sa sécurité, dans sa force. Il a caressé ma joue, il m'a réchauffée, comme si j'étais une malade.
Il ne m'a pas posé de questions, il a attendu que j'explique.
Il a veillé sur moi toute la journée par petits messages doux et tendres.
En partant j'ai plié ses affaires et j'ai fait son lit.
J'ai mis un petit mot sur l'oreiller.
Où je lui disais que j'ai trouvé mon ange.

Mercredi 3 décembre 2008 à 12:04

J'ai craché et vomi ma haine sur tant et tant de lignes qu'il n'y a plus aucun intérêt. Il est si facile de s'inverser, de se laisser faire.
Souvent, je repense encore à N'. Mon amant, mon ami, mon double. Ce n'est pas la première fois que nous nous emmêlons pour mieux nous séparer. Toutes ces nuits d'ivresse, de musique et de débauche, ces sorties nocturnes jamais prévues et ces détours extraordinaires, ces lieux où nous n'étions pas censés aller, toutes ces choses que nous bravions, ces nuits où nous dormions à peine, ses mains toujours toujours sur mon corps, sa peau toujours contre la mienne.  Inséparables. Qui se sont séparés, contre toute attente, devant les yeux ronds de ses amis et des miens.
Je crois même qu'il me manque un peu.
Ce n'était pas l'homme de ma vie, c'était beaucoup trop fort pour n'être que ça.

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