Jeudi 14 août 2008 à 10:52

Parc Astérix, genre j'ai trop une vie palpitante. Sympathique, mais vraiment juste sympathique. Je suis quand même repartie avec quelques jolies photos dont une en particulier. Restaurant italien en tête à tête et remerciement sauvage.
Qu'est-ce que je suis bien.

Mardi 12 août 2008 à 22:25

Bastille, les escaliers, les punks. Yonx' et ses bras rayés par les cicatrices, ses yeux clairs paumés. Pourquoi pas, t'es pas grande, tu fais quand même ce que tu veux, je ne te jetterai pas la pierre, je ne te suivrai pas, et je ne t'aiderai pas non plus. Chacun ses oignons, après tout.
Moi j'ai trouvé les bras adéquats, tout juste à ma taille. Tu vois je croyais que te revoir ça me ferait envie, mais même pas. Et puis j'ai vu Ice Dog et j'étais tellement bien dans ses bras, mais tellement bien. Ca m'a rendue folle. Totalement folle. J'avais envie de rire ou de pleurer, alors j'ai rougi, c'était plus simple. Les garçons sont décidément ma plus grande histoire d'amour.

Lundi 11 août 2008 à 12:21

Ils cassent le monde

Ils cassent le monde
En petits morceaux
Ils cassent le monde
A coups de marteau
Mais ça m'est égal
Ça m'est bien égal
Il en reste assez pour moi
Il suffit que j'aime
Une plume bleue
Un chemin de sable
Un oiseau peureux
Il suffit que j'aime
Un brin d'herbe mince
Une goutte de rosée
Un grillon de bois
Ils peuvent casser le monde
En petits morceaux
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
J'aurais toujours un peu d'air
Un petit filet de vie
Dans l'œil un peu de lumière
Et le vent dans les orties
Et même, et même
S'ils me mettent en prison
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j'aime
Cette pierre corrodée
Ces crochets de fer
Où s'attarde un peu de sang
Je l'aime, je l'aime
La planche usée de mon lit
La paillasse et le châlit
La poussière de soleil
J'aime le judas qui s'ouvre
Les hommes qui sont entrés
Qui s'avancent, qui m'emmènent
Retrouver la vie du monde
Et retrouver la couleur
J'aime ces deux longs montants
Ce couteau triangulaire
Ces messieurs vêtus de noir
C'est ma fête et je suis fier
Je l'aime, je l'aime
Ce panier rempli de son
Où je vais poser ma tête
Oh, je l'aime pour de bon
Il suffit que j'aime
Un petit brin d'herbe bleue
Un goutte de rosée
Un amour d'oiseau peureux
Ils cassent le monde
Avec leurs marteaux pesants
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez, mon cœur

Boris Vian

Elle marche dans la rue, cela pourrait aussi bien être une esquive, après tout si ce n'est pas ça peut-être n'est-ce réellement rien. A quoi bon s'en préoccuper ? Il suffit de fredonner dans le jour assombri, de lever le nez pour guetter les premières étoiles. Un pas et puis l'autre, un but vague, et après, on verra bien comment ça se passe, qui appeler, vers qui se diriger, ce genre de choses. Mais pas avant d'avoir apaisé son visage durcit, décrispé et défroissé son sourire, et éclairé un peu ses yeux. Il ne faudrait quand même pas trop les décevoir, même si elle reste persuadée qu'en un quart de seconde ils sauront qu'un petit quelque chose cloche. Suzie rallume une cigarette, tant pis, elle arrêtera plus tard.

Vendredi 8 août 2008 à 12:27

Il y a des jours où j'ai été plus jolie, ou juste plus joyeuse que d'autres, et bien sûr cette ironie bête et méchante tu n'en as pas l'habitude mais c'est pareil, je vais pas commencer à faire dans la pitié, qu'est-ce que tu as cru, que j'étais un ange, et bien, tu t'es trompé.
Suzie recommence à rôder, cet aprèm c'est Yonx et un retour fort certain au vacillement de la conscience, après tout, rien ne m'oblige à rien. Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.
La vie tourne au n'importe quoi, Bibi et moi vautrées en soutif devant des clips idiots en train de siroter des kirs, et cela nous faisait rire. Je passe ma vie à droite à gauche, tous les parents partant en vacances sans leur progéniture, un peu tout le monde paye sa baraque, et je squatte à mort.
Une clope au bec, un verre à la main, allons-y les amis, personne ne le fera pour nous.
(et parfois la perdition.)

Jeudi 7 août 2008 à 20:00

Anorexies, crises de manque et compagnie, je t'aime pas, pas comme ça.
J'emmènerais encore tout ça droit dans le mur en explosant de rire, lucidement, cette fois-ci. Comme si je ne plantais pas. Ce genre de choses là. Allons, allons, haut les cœurs, la vie n'est pas si chienne, elle ne peut pas l'être à ce point. Trinquons allègrement, ma Bibi, à nous, à eux, à nos raisons, et consolons-nous bien !

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