Jeudi 12 juin 2008 à 10:41

Les prochaines photos de moi que vous verrez, je le promets, seront celles de mon deuxième tatouage.
D'ailleurs, à part un grand floral dans le dos, je voudrais bien me faire tatouer quelque part "Love Sucks".

Mercredi 11 juin 2008 à 20:58

Elle s'arrête, rêvasse. Sent le vide, dans le ventre, de l'autre côté du garde-fou. Un vide qui n'en est pas un, mais à quoi bon gratter sous la surface ? Elle a tant et tant griffé les recoins de son crâne qu'il ne lui reste que des lambeaux d'elle-même. Et puis, il faudrait avoir l'envie de regarder tout cela en face, et ensuite la force d'en rire. Elle ne les a pas.
Suzie sourit, de sa bouche trop rouge, mais pas de ses yeux sombres. Ses beaux sourcils bien arqués sont légèrement crispés, et un muscle se contracte nerveusement sous sa lèvre. Elle aime le vent sur la rivière, le bruissement des cimes et le roulement de l'eau. Elle aime le vent qui hérisse le duvet de ses bras nus, et rabat ses cheveux sur son visage. Elle tourne le dos à la rivière, appuie ses deux mains contre le muret de pierre, se hisse et s'y assied, laisse finalement ses pieds déchaussés pendre au-dessus de l'eau. La fraîcheur en monte doucement, alors qu'elle sent encore, dès qu'elle bouge, l'odeur si particulière de la peau longtemps chauffée au soleil. Sa tête ne pèse plus rien, son coeur porte un poids incompréhensible, doux, et violent à la fois, qu'elle ne cherche pas à comprendre. Suzie renverse la tête en arrière et regarde le ciel qui rosit déjà, et sur ses joues glissent quelques larmes, étrangères, tandis que son sourire se resserre et que ses yeux mi-clos débordent. Pas de pourquoi. Demain ne sera pas un autre jour.

Mercredi 11 juin 2008 à 10:43

Sur le nouveau carnet :

"A mesure qu'on avance dans la vie, on s'aperçoit que le courage le plus rare est celui de penser." Anatole France

"Quand on ne travaillera plus le jour des lendemains de repos, la fatigue sera vaincue." Alphonse Allais

"Réfléchis avec lenteur, mais exécute rapidement tes décisions." Socrate

"Ils ne savaient pas que ce qu'ils désiraient faire était impossible... alors ils l'ont fait." Marc Twain

"Tout ce qui vaut la peine d'être fait vaut la peine d'être bien fait." Philip Chesterfield

"La paresse a cela de mortel que dès qu'on en triomphe, on la sent qui renaît." Jules Renard

"On naît. On meurt. C'est mieux si entre les deux on a fait quelque chose." Francis Bacon

"Ne rien faire n'est vraiment agréable que si l'on a beaucoup de travail en retard." Jérôme K. Jérôme

"Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : polissez-le sans cesse et repolissez ; ajoutez quelquefois, et souvent effacez." Nicolas Boileau

"Le travail est un mal nécessaire à éviter." Marc Twain

"Les lettres anonymes ont le grand avantage qu'on est pas forcé d'y répondre." Alexandre Dumas

"Ceux qui emploient mal leur temps sont les premiers à se plaindre de sa brièveté." Jean de La Bruyère

"Au travail, le plus difficile, c'est d'allumer la petite lampe du cerveau. Après ça brûle tout seul." Jules Renard

"Le plus grand plaisir dans la vie est de faire ce que les gens disent que vous ne pouvez pas faire." Walter Bagehot

"L'homme n'est pas fait pour travailler. La preuve c'est que cela fatigue." Voltaire

"Oserais-je exposer ici la plus grande, la plus importante, la plus utile des règles de toute éducation ? Ce n'est pas de gagner du temps, c'est d'en perdre." Jean-Jacques Rousseau

"Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain." Alphonse Allais

"Vivez comme si vous deviez mourir demain, apprenez comme si vous deviez vivre toujours." Bouddha

"Au commencement était l'action." Goethe

"Mon métier et mon art, c'est vivre." Montaigne

"Le travail acharné n'est que le refuge des gens qui n'ont rien d'autre à faire." Oscar Wilde

"C'est une prévoyance très nécessaire de sentir qu'on ne peut tout prévoir." Jean-Jacques Rousseau

"Paresse : habitude prise de se reposer avant la fatigue." Jules Renard

"De l'audace, de l'audace ; en toute occasion de l'audace." Edmund Spenser

"La vie est une chose trop importante pour être prise au sérieux." Gilbert Keith Chesterton

"Parler est un besoin, écouter est un art." Goethe

"Dans la vie, il ne faut compter que sur soi-même, et encore, pas beaucoup." Alphonse Allais

Mardi 10 juin 2008 à 11:13

La couverture de Courrier International clame : JEUNES Un monde de gangs (et de violence). Il fait beau, la grève des trains me procure une excuse pour ne pas aller travailler. Bien sûr j'ai un peu mauvaise conscience, mais bon. On va dire que même aller glander dans un parc à lire un bon bouquin au soleil me paraît une meilleure activité que de gueuler des bons.
Ainsi je me suis parfaitement intégrée au cercle de potes de N', activité peu difficile et qui m'a pris très peu de temps. N' continuant à clamer qu'il n'est pas et ne sera pas amoureux de moi, j'ai mis quelques distances. C'est fou comme quelqu'un avec qui je ne peux espérer aucune évolution m'emmerde prodigieusement vite. Désolée, j'aime les choses qui bougent, ce ne sera pas une justification suffisante. D'autant qu'avec son humour parfois gras, il serait capable de répondre que pourtant nous bougeons... Sûrement trop exigeante, trop inconstante. Ca me passera, ou pas. Ce n'est pas dramatique. Ce matin Frk ne pleure pas et ça compte. Week-end chaotique. Espère que le suivant sera plus festif, parce que là, je jure que je ne redonne pas de ma personne pour accompagner quelqu'un à l'hôpital une nouvelle fois. Les hôpitaux me brisent littéralement le coeur. Et s'auto-ramasser à la petite cuillère, on a connu plus pratique comme méthode. Parce que, hein, allez chercher des gens qui répondent au téléphone à deux heures du mat' un samedi soir. Il sont tous trop raides. Remarquez, moi aussi je l'étais, seulement je devais prendre mes responsabilités, et des décisions. Toute seule toute bourrée. ha ha ha. Je vous raconte même pas comment je me suis fendue la gueule.
Mn' m'a sauvé la vie, en tout cas. Il faudrait que j'appelle pour prévenir le travail. Qu'il n'y a pas de train ou une connerie approchante. Heureusement que les Parisiens ne savent pas réellement ce qu'est un train de banlieue. Sur ces bonnes paroles, et en me tapant le cul par terre puisque je me fais des blagues que je ne connaissais pas encore, je vous laisse, et je vais me cacher parce que vous ne m'aimez plus et que mon humour est franchement naze.

Lundi 9 juin 2008 à 16:24

L'hôpital, encore, pour J' cette fois qui avait trop bu et qui me disait qu'elle voulait mourir, et moi aussi j'étais surfaite, et je l'ai attendue toute la nuit là-bas, toute seule, et est venu le reste du week-end, teinté amèrement, et Frk qui m'est tombé en larmes dans les bras en me demandant pardon, et N' qui était Dieu sait où...
J'ai besoin de rattraper du sommeil, et je risque d'être fortement amère, aussi, ce n'était qu'un rapide passage.

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