Dimanche 10 juin 2007 à 11:09

    Lundi je mets les voiles, je pars trois jours avec lui. Ca se passera bien, ou pas. J'irai cracher sur vos tombes trône sur mon bureau, et c'est un appel à le relire. La fenêtre est grande ouverte, il y a un peu de vent qui chasse les moutons dans ma chambre, et je ne sais pas quoi faire aujourd'hui. J'ai une envie de shopping chez Princesse tam-tam, histoire de laisser s'échapper trop de biftons pour deux bouts de dentelle si vite ôtés. Heureusement pour mon compte nous sommes dimanche. J'ai envie de me coucher, de me gaver de trucs pour dormir, juste pour ne me réveiller que demain matin. Je ne préviendrai ma mère de ma fuite amoureuse qu'une fois à la gare. Promis je vous raconterai comment c'était, j'emmène même mon appareil photo, et vous aurez peut-être ma bouille en exclusivité. Je me dis même que ce serait sûrement une jolie fin pour ici, cette escapade. Mais j'hésite encore.
    Merci pour vos commentaires... <3

Samedi 9 juin 2007 à 16:43

    Je n'aime pas la tournure dépressive que prend ce blog. Parce que ça, ce n'est pas moi. Non, moi je suis plutôt la fille qui désappe son mec en se marrant, celle qui se prend un poteau dans la rue et rigole, et qui fait des lapsus à la con genre "Putain mais pourquoi tu l'as pas pécho au galop ? Euh... au gala j'veux dire." Ca c'est beaucoup plus moi. Enfin moi avec mes amis. Ambiance vodka bison et Lucky Strike, vous voyez. Donc non là ça va pas. J'en ai marre. Tout ça va peut-être très bientôt dégager.

Vendredi 8 juin 2007 à 14:18

A nos actes manqués

A tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils
Tous les chemins qui me sont passés à côté
A tous mes bateaux manqués, mes mauvais sommeils
A tous ceux que je n'ai pas été

Aux malentendus, aux mensonges, à nos silences
A tous ces moments que j'avais cru partager
Aux phrases qu'on dit trop vite et sans qu'on les pense
A celles que je n'ai pas osées
A nos actes manqués

Aux années perdues à tenter de ressembler
A tous les murs que je n'aurais pas su briser
A tout c'que j'ai pas vu tout près, juste à côté
Tout c'que j'aurais mieux fait d'ignorer

Au monde, à ses douleurs qui ne me touchent plus
Aux notes, aux solos que je n'ai pas inventés
Tous ces mots que d'autres ont fait rimer et qui me tuent
Comme autant d'enfants jamais portés
A nos actes manqués

Aux amours échoués de s'être trop aimé
Visages et dentelles croisés juste frôlés
Aux trahisons que j'ai pas vraiment regrettées
Aux vivants qu'il aurait fallu tuer

A tout ce qui nous arrive enfin mais trop tard
A tous les masques qu'il aura fallu porter
A nos faiblesses, nos oublis, nos désespoirs
Aux peurs impossibles à échanger
A nos actes manqués

J-J Goldman

Sache que je

Il y a des ombres dans "je t'aime"
Pas que de l'amour, pas que ça
Des traces de temps qui traînent
Y'a du contrat dans ces mots-là

Tu dis l'amour a son langage
Et moi les mots ne servent à rien
S'il te faut des phrases en otage
Comme un sceau sur un parchemin

Alors sache que je
Sache le
Sache que je

Il y a mourir dans "je t'aime"
Il y a je ne vois plus que toi
Mourir au monde, à ses poèmes
Ne plus lire que ses rimes à soi

Un malhonnête stratagème
Ces trois mots-là n'affirment pas
Il y a une question dans "je t'aime"
Qui demande "et m'aimes-tu, toi ?"

Alors sache que je
Sache le
Sache que je

J-J Goldman

Vendredi 8 juin 2007 à 11:14

    J'entends des "Je t'aime" au téléphone, ça n'a pas beaucoup de sens mais cela me fait patienter. Elle m'a reposé sa question tordue, limite vicelarde, j'ai souri et esquivé en la lui posant également. Ce qui me manque ici c'est de ne pas pouvoir mettre de photos d'eux, je sais qu'ils n'apprécieraient pas. Par contre je n'ai pas envie d'exhiber mon visage. Et puis AC/DC, ça faisait longtemps, et ça me fait toujours autant de bien. J'attends des t-shirts et d'autres choses qui n'ont pas de noms. Ce soir c'est encore St Ouen. Aujourd'hui c'est plutôt décousu et confus, mais excusez-moi, je n'ai pas envie de classer le bordel de mes pensées. A l'intérieur de ma tête, c'est pire qu'un lupanar, mes pensées copulent dans tous les coins, et ça donne des résultats plutôt surprenants. Bref. Je vous souhaite une bonne journée et je vais bidouiller un peu en chantonnant peut-être.

Jeudi 7 juin 2007 à 12:01

Stop. Je respire. Et puis j'arrête. J'entends ma mère me dire "J'ai lu un truc que t'as écris mais j'ai pas fait exprès." Ca me tord le bide et la bouche en un sourire qui crie "C'est ça, fous-toi de ma gueule." Encaisser. Encaisser. Son absence à elle, son silence. Elle reviendra, ou pas. Un jour on la découvrira peut-être dans le caniveau, le minois poudré bien comme il faut. Tout se casse la gueule. Alors j'ai envie de revoir L, ce grand châtain aux yeux bleus de deux mètres, ce boxeur au beau sourire, ce petit génie fort beau garçon. Parce qu'il y a l'absence de David, qui me repousse et se refuse à me donner ce que je veux. J'aimerais être tout pour lui, et j'ai été habituée aux garçons qui me chouchoutaient tant que je leur donnais ce qu'ils voulaient. Des mots doux à l'oreille, un bras autour de mes épaules, des compliments tout doux. Ce serait tellement plus simple.

J'aime écrire ici. Parce que quelque soit votre jugement sur moi, je m'en fous, je ne vous connais pas.

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