Plus envie de bouger mes fesses, de lever mon cul, de chercher du travail.
Plus envie d'allumer mon portable, de tendre la main, d'être altruiste ou charitable.
Pop' revient la bouche en coeur pour me raconter ses histoires de fesses. C'est bien, ça change vachement les choses. Mes doigts mon corps mon coeur mon crâne s'en foutent. Tout mon être est juste tendu vers une explosion.
Casper disparaît.
Djé est loin.
Et moi j'ai entendu les mots analyses, nodules, opération, cancer.
Mes cernes avouent au monde ma vie vagabonde. Je ne veux pas avoir de chez-moi. Chez moi, c'est dans ma tête. C'est pas très beau, pas très lumineux, un peu humide et sale. Mais c'est chez moi.
Il ne restera rien.
Mardi 8 juin 2010 à 16:44
Jeudi 3 juin 2010 à 9:30
Je suis rentrée chez moi il n'y a même pas une heure.
Cinq jours d'absence.
Vagabonde.
A 7h30, dans le bus, j'ai rabattu la visière de ma casquette sur les yeux et fermés ceux-ci, la tête contre la vitre. Et je n'ai pensé à rien. Merci l'insomnie et l'estomac creux qui affaiblissent assez.
Quand son réveil a sonné à 5h pour aller bosser, il a juste grogné et enfoncé son visage dans mes cheveux en disant "Rien à foutre. J'irai plus tard. Pour le moment je reste dormir un peu avec toi."
On dort tout emmêlés, dans les bras l'un de l'autre, main dans la main, jambes enchevêtrées.
Il se réveille me regarde me sourit m'embrasse me serre contre lui sans un mot sans un mot sans un mot.
Son sourire dans ses yeux verts tachetés de petits points bruns.
Son souffle dans mon cou, paisible.
Sa main qui caresse doucement mon visage.
Et je souris.
Cinq jours d'absence.
Vagabonde.
A 7h30, dans le bus, j'ai rabattu la visière de ma casquette sur les yeux et fermés ceux-ci, la tête contre la vitre. Et je n'ai pensé à rien. Merci l'insomnie et l'estomac creux qui affaiblissent assez.
Quand son réveil a sonné à 5h pour aller bosser, il a juste grogné et enfoncé son visage dans mes cheveux en disant "Rien à foutre. J'irai plus tard. Pour le moment je reste dormir un peu avec toi."
On dort tout emmêlés, dans les bras l'un de l'autre, main dans la main, jambes enchevêtrées.
Il se réveille me regarde me sourit m'embrasse me serre contre lui sans un mot sans un mot sans un mot.
Son sourire dans ses yeux verts tachetés de petits points bruns.
Son souffle dans mon cou, paisible.
Sa main qui caresse doucement mon visage.
Et je souris.