Mercredi 10 mars 2010 à 19:24

Je t'aime dans ton ombre
dans ta lumière
ton prénom est ma prière

Que tout périsse par le feu
que le remords m'écrase
juste pour ton sourire heureux
pour la moindre de tes phrases

Et si je ne mérite que ta haine
Elle me rendra encore reine
couronnée de nos souvenirs
illuminée de ta violence
de ces nuits où tu me faisais jouir
souillée de ton indifférente absence

Princesse baisée et reniée
J'apprends le temps qui passe
la sourde et dure rancœur
j'éprouve les regrets qui lassent
et renoue avec l'amertume, ma sœur

Chloé est notre enfant oublié
d'un amour abandonné
la plus belle histoire du monde
dont le lointain grincement
n'a de cesse et gronde
te fait-elle aussi claquer des dents ?

Dans le froid hivernal
tu t'éloignes
et rien ne soigne
mon crâne glacial.

Je retourne à ma vie corrompue
aux étreintes sans foi
aux promesses rompues

Tu étais ma Rédemption
tu es ma dernière part d'innocence
et je répète en moi ton nom

Je t'appelle, je hurle dans ma tête
rien ne brise le mur de mon silence

mon Amour, ma Torture, mon Secret
je te garde en moi à chaque seconde
et si tout ce monde devient laid
le bleu de tes yeux en éclaire chaque aspect

D'amour de désespoir de haine
je t'envoie ce cri
qui n'a jamais tari
depuis que ton regard a perdu le mien
moi qui te cherche quand il n'y a plus rien.

Dimanche 7 mars 2010 à 11:50

Fatiguée de ces soit disantes âmes torturées qui n'attendent qu'une seule chose : que je les écrase, que je leur fasse du mal, que je les piétine. Fatiguée qu'on me force à faire ce que je ne veux pas faire, qu'on attende quelque chose de moi. Je ne veux pas faire de mal. Les âmes "torturées" croient trouver en moi une ressemblance, mais je ne suis pas de ce bord. Je ne suis pas un abri, je ne suis pas un refuge, je ne suis pas un exutoire, je ne suis pas un instrument de torture.
J'en ai assez qu'ils se servent de moi pour alimenter leurs névroses, qu'ils se mettent à mes pieds pour que je leur crache dessus.
Il ne demandait qu'à être pantin entre mes pattes, mais je ne veux pas être cruelle.
Je ne serai jamais ce qu'ils ont envie que je sois. Je voudrais qu'on me laisse être moi-même, et que l'on m'aime pour ce que je suis et non pour ce que je donne.
J'en ai assez que l'on me rêve, que l'on m'idéalise, je trouve beaucoup plus extraordinaire qu'on me dise que je ne plais pas, que je ne suis pas si bien faite que ça. Mon corps n'est pas parfait, je ne ressemble pas aux mannequins, mon visage a des défauts. Dites-le moi.
J'en ai assez de brûler les ailes de tous ceux qui croient trouver en moi un écho à leur malheur, et une compassion certaine.
Je méprise ces hommes à la place de qui je suis obligée d'assumer et de prendre les décisions.

Samedi 6 mars 2010 à 18:33

Certains mecs sont réellement obnubilés par mon cul et me harcèlent jusqu'au beau milieu de la nuit.
Il n'est qu'un souvenir qui s'accroche à ma peau et que je fais tout pour effacer.
Comment lui dire que j'attends qu'il revienne ?
La réponse est simple, je ne peux tout simplement pas.
Bière, whisky, gin, vodka.
Mensonges.
La vérité se noie dans mes yeux et je redeviens celle que je n'aime pas être, garce, joueuse, trompeuse.
Certains me supplient de venir les retrouver, je ne réponds simplement pas, ou leur dis peut-être. Je n'y vais pas. Qu'ils aient mon âge ou le double de plus que moi, ils sont là, m'observent, m'analysent, me déshabillent du regard.
Je ne possède pourtant pas une beauté spectaculaire.
Angie a émis une théorie sur mon aura sexuelle. Ca m'a fait hurler de rire.
Ces types là ne me dégoûtent pas, ne me répugnent pas. Ils m'effraient juste.
Et j'avance au milieu de tout ça, sans son regard, sans sa voix pour me guider.

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