On engloutit de la barbe à papa blottis au fond de son lit, on s'embrouille au billard, on se regarde les yeux dans les yeux, comme des amoureux, on rigole à en avoir mal au ventre, et dans dix minutes il vient me chercher, parce que je n'ai pas de train et qu'il rentre chez lui, parce que tant pis pour l'informatique et la note d'assiduité, et tant pis pour la convention de stage, et tant pis pour beaucoup de choses. On va se rendormir comme des loirs blottis l'un contre l'autre, sans la neige qui me refroidissait le visage en picotant les joues.
C'est joli ces petits jours de vacances interdites, ces petits jours de j'oublie le monde.
Lundi 2 février 2009 à 10:24